Le duo Perry - O'Hair gagnent le Franklin Templeton Shootout

Kenny Perry et Sean O’Hair reste en tête pour cette dernière journée du Franklin Templeton Shootout. La paire résiste bien à la remontée de l’équipe composée de Charles Howell III et de Rory Sabbatini pourtant auteur d’un score très bas ce dimanche signant là le meilleur score de la semaine.

Alors que Sean O’Hair égare sa mise en jeu à gauche sur le tee du 17ème trou, Kenny Perry claque son drive le plus long de la journée à 300 yards en plein centre du fairway. Le tandem conclut le par 5 avec un birdie et signe un ultime birdie sur le 18. Le vétéran Kenny Perry offre sur ce dernier green le soin à Sean O’Hair d’enquiller le putt qui le place ainsi dans la peau d’un vainqueur de tournoi régulier.

O’Hair n’ayant pas gagné depuis quelques temps sur le PGA Tour, le fait de rentrer ce birdie pour le gain de l’épreuve lui redonne, à n'en pas douter, une grande confiance pour la saison à venir. L'une des forces du performeur golfique réside dans sa capacité à fixer rapidement de la confiance lorsqu'il vit des événements positifs. Il suffit souvent pour ces joueurs professionnels de premier plan de revivre les sentiments de la victoire et d’un putt décisif pour relancer la dynamique du succès.

Kenny Perry en est bien conscient à ce moment du tournoi et c’est pour cette raison qu’il propose à son partenaire plus jeune de jouer en premier. Perry évoluant désormais sur le Champions Tour, il sait qu'un tel putt sera bien plus profitable à Sean O'Hair qui aborde la seconde moitié de sa carrière avec bien moins de victoires qu'on le lui prédisait à son arrivée sur le circuit américain.

En réalisant à lui seul sur le 18ème trou l’enchaînement d’un drive sur le fairway, d’un coup de fer 9 au drapeau et d’une ligne de putt impeccable, Sean O’Hair renoue avec la victoire qu’il partage avec Kenny Perry, lui-même déjà trois fois victorieux dans cette épreuve disputée sur le magnifique parcours du Tiburon Golf Club.

C'est un swing équilibré et bien rythmé qui rappelle celui de Nick Faldo à la fin des années 80. Lorsqu'aucun détail technique n'attire vraiment l'œil, c'est qu'il s'agit d'un swing de golf très classique.

Dans la zone d'impact, la cambrure au niveau des lombaires serait un peu accentuée au goût de certains spécialistes. Pour réduire les tensions dans le dos, la poussée verticale exercée par la jambe gauche sur le sol décroît lors du follow-through. La pression au sol est ainsi allégée et l'écrasement vertical est proche de zéro. Cela protège les articulations à ce moment du swing où elles se trouvent quasiment en bout d'amplitude.

Notez également comme le talon gauche ainsi que l'intérieur du pied gauche sont au-dessus de sol pendant l'exécution du follow-through. On comprend ici que la pression verticale diminue fortement et soulage le dos.

Suite à la poussée du pied et de la jambe gauche dans la zone de frappe, il est commun chez le golfeur de bon niveau que le poids du corps reste en suspens au-dessus de sol le temps de la sortie. Cette dynamique permet une rotation maximale des hanches et relâche la pression exercée sur des lombaires. Le résultat est une frappe plus fluide qui profite de la puissance des jambes en préservant, autant que possible, le dos d'une usure prématurée.

Sur ces images, Sean O'Hair reprend pleinement appui sur son côté gauche alors que ses mains sont déjà au-dessus de sa tête. Regardez tout particulièrement le changement d'altitude de la hanche gauche depuis l'entrée de la zone d'impact - avant la frappe donc - jusqu'à ce que les mains soient au-dessus du visage et quasiment au finish. La hanche gauche ne fait que monter et la jambe gauche se tendre jusqu'à supprimer toute pression au sol. 12-12-11

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Notes


On adore le swing classique de Sean O'Hair. Il doit trouver le momentum après deux saison qui manquent de piment pour un joueur prometteur. Sur le Champions Tour, par contre, Kenny Perry trouve parfaitement sa place. Son jeu toujours puissant qui lui a presque permis de remporter le Masters face à Angel Cabrera lui donne un bon avantage sur les circuit des vétérans du PGA Tour.

Tant que le putting et le jeu court tiennent la route, un joueur conservent de bons résultats. Il s'agit de descendre sous la barre des 30 putts à chaque partie de golf pour rester compétitif dans la cour des grands. C'est ce putt de trop qui éloigne pour l'instant Sean O'Hair du premier plan des leaderbords. Ils reviendra dans les quelques années qui viennent. On attend aussi Charles Howell III qui peut tout à fait gagner n'importe lequel des 4 tournois majeurs, et en gagner plus d'un.